HUMEUR ANONYME

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Y’a un malfaisant qu’a torché une missive assassine genre règlement de compte avec un mec qu’il a pas l’air d’aimer. Le dit visé est allé verser ses larmes chez les roycos, qui, un peu ramollis du bulbe pour cause de grande chaleur, s’empressent de me désigner comme étant l’auteur de cette littérature, certes anonyme, mais nez en moins (disait Cléopâtre) assez savoureuse à lire. D’ailleurs, quand j’ai ligoté cette baveuse, me suis bien tordu les zygomatiques. Mais bon: je nie, je réfute, je conteste, je refuse, je rejette, je dis non, jeudi nom, j’oppose, je me rebelle (de jour), je jure, rejure, je révolutionne, je contre, je pare, j’hurle (pas avec les loups, mais avec les poulets), bref j’affirme que je n’y suis pour rien. On frise l’erreur judiciaire, çà sent la cour de révision de justice. Ah! au fait, j’approuve quand même la prose distribuée.